Petite mise à jour des photos de mes consoles en boite avec le rajout de mes consoles Sega Megadrive !
Petite mise à jour des photos de mes consoles en boite avec le rajout de mes consoles Sega Megadrive !
Plate-forme : Super Nintendo
Editeur : Capcom
Genre : Plates-formes
Sortie : 1994
L’un des atouts de Demon’s Crest est le nombre de boss à combattre ! Chaque niveau et sous-niveau en comporte bien évidemment un, sans compter les mi-boss… Et je dois dire que c’est plutôt appréciable, surtout qu’ils sont plutôt impressionnants et assez coriaces !
NOTE : 5.5/6
Plate-forme : Nes
Editeur : Konami
Année : 1992
Genre : Plates-formes
Les jeux vidéos adorent s’inspirer des comics, avec plus ou moins de réussite. Hormis les habituels héros de Marvel, d’autres ont aussi connu leur heure de gloire sur consoles, et c’est le cas de Bucky’O Hare.
Bucky O’Hare, je suis quasi sûre que ce nom ne vous dit pas grand chose… Un jeune fermier irlandais qui se découvre de nouveaux pouvoirs pour sauver le monde ? Loupé ! Non, c’est un méga super lapin vert (?!), sachant fort bien manier le pistolet, et parcourant l’espace intersidéral avec les Animaux Unis pour contrer les velléités de l’Empire Krapo, composé de… crapauds et de vaisseaux en forme de crapauds aussi !
Dans ce petit monde tranquillement en guerre, le chef des crapauds kidnappe les acolytes de Bucky, les éparpille sur quatre planètes, et c’est au héros de l’espace de les sauver… Voilà pour le scénario, classique, sauf qu’une fois ses amis sauvés, le jeu ne s’arrête pas là…
On pourrait croire à première vue qu’on a droit à un jeu de plates-formes des plus classiques : un bouton pour tirer, un bouton pour sauter. Sauf qu’on peut aussi laisser le bouton de tir appuyé pour utiliser un super pouvoir. Sachant qu’en plus de Bucky, les quatre personnages qu’on libère au cours du jeu deviennent des persos jouables, avec chacun son propre tir et sa propre habilité : Bucky saute plus haut, Deadeye s’accroche aux murs, Blinky peut voler, etc…
La maniabilité est vraiment parfaite, le gameplay s’apprivoise rapidement et on sent que Konami a pensé à plein de petits détails qui changent tout : les tirs traversent les murs (peu réaliste mais c’est tellement jouissif de tirer sur les ennemis bien caché derrière le décor), on peut tirer en l’air ou vers le bas, et même en étant accroupi. De telles possibilités sont plutôt rares sur les consoles 8 bits, et il fallait bien ça pour ce jeu de tir au crapaud !
Le jeu se divise en cinq niveaux : les quatre planètes du début où il faut libérer nos amis, puis le vaisseau ennemi. On se dit que c’est encore un énième jeu Nes qu’on va torcher en une heure. Et bien, pas du tout ! Chaque monde se divise en sept ou huit actes, et le dernier niveau, d’une difficulté extrême, en rajoute une couche puisqu’il se divise en 4 ou 5 sous-parties, elles-mêmes divisées en actes… Un vrai jeu pour hardcore gamers !
Mais toute la force de Bucky O’Hare réside dans son originalité : on ne s’y ennuie jamais et le jeu nous surprend sans arrêt. Konami a su puiser dans toutes ses ressources pour nous placer dans ce jeu des phases de gameplay bien innovantes et qui ne ressemble en rien au niveau ou à l’acte précédent. On va se retrouver sur des wagons roulant à toute bringue parmi des pics ; au milieu de coulées de lave qui nous poursuivent pour transformer Bucky en lapin à la moutarde ; dans le noir avec comme seule aide des lucioles pour apercevoir les plates-formes ; sur des blocs qui apparaissent et disparaissent, véritable clin d’œil à Megaman ; ou encore aux commandes d’un vaisseau où il faut tirer sur tout ce qui bouge tout en évitant de s’empaler contre les murs…
Bref, Bucky O’Hare n’est pas seulement un jeu de plates-formes simple et ennuyeux, non, c’est un jeu complet, avec un scrolling dans tous les sens, qui vous surprendra du début à la fin !
Si seulement il n’y avait que le gameplay… Mais ce jeu a toutes les qualités ! La réalisation technique est superbe. Normal pour un jeu de 1992 me direz-vous, mais certaines prouesses sont à souligner, notamment la vitesse de défilement pendant les parties de shoot’em up et celle sur le wagon, sans aucun ralentissement ou clignotement. Ce jeu pourrait donner une leçon à certains opus 16 bits !
Graphiquement, c’est du tout bon également. Les planètes ont bien leur univers propres, offrant ainsi une diversité de décors au jeu, ce qui est plutôt rare sur la Nes, même si on peut se dire que les couleurs sont un peu sombres (normal, c’est de la Nes, seule la Master System peut offrir des couleurs éclatantes – trolling inside). Un soin particulier a été fait sur les animations, que ce soit celles de l’eau, de la lave, ou celles des sprites. Tout est utilisé, même l’arrière plan, puisqu’on se retrouve dans un niveau attaqué par des pierres jetées de volcans situés derrière nous. Et les musiques… Tip top aussi ! La bande son fait bien ressortir le coté comics, et elle reste dans la tête une fois la console éteinte, ce qui est bon signe !
Enfin, la difficulté en rebutera peut-être certains, avec quelques passages ardus, mais on peut dire qu’elle est bien dosée, car cela ne se corse vraiment que dans le dernier monde. Heureusement les passwords sont là, les continues infinis aussi, et à chaque vie perdue ou game over, on recommence au début du tableau. Les boss sont plutôt difficiles, même si en soi la technique une fois trouvée paraît simple, mais c’est un travail de longue haleine que de les exterminer. Et là aussi, on a droit à des boss originaux, peu répétitifs, et on remarquera bien évidemment le clin d’oeil à R-Type avec le boss-vaisseau-niveau.
Bref, je dois avouer que ce jeu fut pour moi une très bonne surprise, je ne m’attendais pas à découvrir une telle bombe sous ce nom bizarre, et ce jeu méconnu mérite d’être testé et apprécié à sa juste valeur !!!
NOTE : 6/6
Plate-forme : Amstrad CPC
Année : 1987
Genre : indéfinissable
Editeur : Ere Informatique
L’époque micro, une époque formidable où les éditeurs foisonnaient d’idées farfelues en tout genre. L’innovation était omniprésente… On se retrouvait avec des jeux indéfinissables, et Pacific fait partie de ceux là.
Que tous ceux qui aiment l’action, les jeux qui déchirent sa mère passent leur chemin… Car Pacific n’est vraiment pas fait pour eux. Patience, calme (et volupté) seront les maîtres mots pour ceux qui souhaitent en venir à bout !
Dans ce jeu, on incarne un scaphandrier, prêt à affronter les abysses de l’océan… Réveillez donc le commandant Cousteau qui sommeille en vous, quittez votre Calypso et plongez dans le grand bain ! Je viens de vous résumer en une ou deux phrases le pitch du jeu, car on n’en sait pas plus. On ne sait pas ce qu’on va chercher, ni pourquoi ; on cherche, un point c’est tout ! Bien évidemment, une sacrée surprise vous attend dans les profondeurs de l’océan, mais, ça, vous ne le savez pas encore !
Quand faut y aller, faut y aller…
Dès le début, le joueur a le choix entre incarner une femme ou incarner un homme. On peut penser que cela n’a pas d’importance, mais cela change la fin du jeu… La première image consiste à voir plonger notre scaphandrier et l’aventure commencer. Et on descend, on descend, on descend… et on descend !
Notre perso a bien évidemment une jauge d’oxygène (ce serait trop facile sinon) qui se vide lorsqu’on marche sur le sol ou que l’on s’agite. Il faut donc limiter au maximum ses déplacements, et c’est donc pour cela qu’au début, on se laisse tomber généralement à pic pour ne rien consommer. Des bouteilles sont disséminées un peu partout, afin de recharger les batteries de notre Cousteau en herbe.
Et les Shadocks pompaient pompaient
On a aussi à disposition un radar (symbolisé par un sextant perdu au milieu des algues, sorti d’on ne sait où) qui nous indique notre position, et les différentes profondeurs à traverser pour atteindre notre but.
Les seules phases d’actions véritables du jeu sont les exterminations des poissons. Ceux-ci sont nos ennemis, et il faut donc soit les éviter, soit les tuer par balle, sachant que nous en avons un nombre limité, rechargeables uniquement dans des espèces de bunkers qui sont remplis de bonus. Et que se passe-t-il si on loupe son tir ? On perd une vie, sur les trois du départ…
Plus on descend, plus les poissons sont nombreux, mais aussi les rochers, les mines et la flore à éviter et contourner. Certains peuvent bloquer le passage et obliger à changer de chemin pour descendre. Mais c’est pas tout, on doit souvent faire des détours à cause des paliers, marqués par des barrières horizontales à faire péter à l’aide de barils de poudre, qu’on peut traîner derrière soi.
Je vais tout faire péteeeeeeeeeeeeeeeeeer !
Qu’est ce qui fait donc la force de ce jeu ? Une seule chose, aller plus loin, toujours plus loin, pour peut-être un jour atteindre ce fameux but ultime… La curiosité est un bien vilain défaut !
On peut dire aussi que les graphismes sont plutôt jolis pour l’époque. Le jeu offre peu de variété dans les décors, mais cela ne lasse pas car le travail fait sur les coraux, les algues et les petites bulles d’oxygène est à souligner. Les créateurs se targuent même d’offrir 32 000 tableaux différents. Hum, on va pas s’amuser à les compter et plutôt les croire sur parole !
« C’est encore loin le fond ? » « Tais toi et coule ! »
Mais s’ils se sont foulés sur les décors, ce n’est pas vraiment le cas des musiques, car c’est bien simple, il n’y en a pas mis à part celle de l’écran titre. Non, à la place, nous avons l’honneur d’écouter le silence… Mis à part les bruitages de la barre d’oxygène qui diminue et des balles tirées… Pas grand chose à se mettre sous la dent !
Enfin, ce jeu est long, très long, et il est rendu très difficile par le manque d’oxygène, de munitions et surtout son aspect aléatoire. Car lorsqu’on change de tableau, et que l’on souhaite revenir dans le précédent, et bien mauvaise surprise, ce n’est plus le même !!! Chaque partie est donc unique ! Je sens de la déception chez les férus des cartes dessinées sur le bloc-notes à coté de soi, comme pour les jeux à la Dungeon Master !
Mais cela ne doit en rien gâcher le plaisir et la sérénité qui se dégage de ce jeu très silencieux. L’immersion (c’est le cas de le dire) est totale pour un gameplay simplissime au possible mais addictif.
NOTE : 4/6